Les équinoxes

 

Les équinoxes

 

Scénario :   Cyril Pedrosa
Dessin :   Cyril Pedrosa
Genre :   Chronique sociale
Année :   2015
Edition :      Dupuis
Nombre de tomes :   one shot
Statut :   Unitaire
Public :   Tout public



Les équinoxes couv 1


L'histoire
enter de capter, malgré son évanescence, ce sentiment de solitude qui nous saisit face à la complexité du monde. Cet état d'âme qui, s'il nous isole de nos semblables, est peut-être ce qui fait de nous des humains. Un récit en quatre tableaux. Quatre tableaux, pour quatre saisons et autant de personnages en quête de leur destinée, à travers l'espace et à travers le temps. Autour de lieux, à l'occasion de luttes, ces êtres sans attaches vont croiser d'autres solitudes et tisser, les uns avec les autres, le fil ténu d'une conscience happée par l'inconnu et tourmentée par l'énigme du sens de la vie. Chaque saison a son identité graphique, chaque voix également.

Mon avis
Voilà une lecture différente. Il est clair qu'on se demande au début où l'auteur souhaite nous emmener. Puis cela se construit, petit à petit, en prenant (beaucoup) son temps. Mais c'est le but, y aller lentement, au rythmes des saisons. C'est pourquoi il faut également prendre le temps de lire ce gros bottin, appréhender les dessins, les textes (attention, c'est super pas pratique à lire au lit, surtout pour le psycho-maniacs dans mon genre qui tente de garder ses bouquins intacts !).

En général, je n'aime pas du tout les longs textes en BD. Si je veux des pages de texte, je prends un roman. En BD, je veux des bulles ! Mais ici, les textes sont intégrés avec finesse et apportent une vraie profondeur à l'histoire, notamment dans la caractérisation des personnages. On a soit de la bulle, soit du vrai texte, sans case. Du coup, l'auteur échappe à l'insupportable (pour moi) procédé narratif du texte illustré d'une case. Et ça le fait plutôt bien.

Il est clair que "Les Equinoxes" demandent une seconde lecture pour tout saisir et lier définitivement tous les personnages entre eux. Et c'est sans lassitude que je me replongerai dedans. A lire, donc !...

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